Le journal d’investigation Disclose a révélé l’usage illégal de reconnaissance faciale dans les vidéos surveillances de 34 villes de France. Ce logiciel est aussi utilisé à la police judiciaire, dans différens services de la police nationale, dans les préfectures de police de Paris et de Marseille, à la sécurité publique et la gendarmerie nationale, hors de tout cadre légal.
Ce matin le ministre de l’intérieur a réagit fermement.
Le ministre de l’intérieur a pris connaissance de faits graves dans gestion des images de vidéo-surveillance dans plusieurs collectivités et services de l’État.
Le ministre de l’intérieur réaffirme son attachement au respect de la loi et aux libertés publiques. L’administration publique est tenue à la plus grande exemplarité du fait des pouvoirs qu’elle détient.
Des enquêtes administratives ont été diligentées dans les services de police, de gendarmerie et préfectures. Les préfets sont chargés de faire cesser les infractions auprès des collectivités territoriales.
Un suivi sera mis en place avec la presse dans un mois après les premières conclusions.
En fonction des résultats de l’enquête, s’il est confirmé que les violations étaient conscientes, les responsables seront poursuivies au niveau disciplinaire et au niveau judiciaire.
Extrait de communiqué de presse du Ministère de l’intérieur.
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