Juste quelques liens, à mon propre usage parce qu’à chaque fois qu’on me demande des références sur ce type de cas, je ne sais pas les retrouver. D’autres s’ajouteront probablement avec le temps.
Ce serait, dit-on, un bizutage courant dans certains commissariats. Sauf que ce 16 mai 2020, les policiers y vont fort en la jetant dans la geôle. La jeune gardienne de la paix se fracture le poignet. Elle a beau se plaindre, ses deux collègues la laissent mariner aux fers.
Le lendemain, ils sont obligés de constater que la jeune femme ne jouait pas la comédie : son poignet est bien abîmé. Qu’à cela ne tienne, ces deux membres d’une brigade de jour convainquent leur collègue de mettre sa blessure sur le compte du premier venu. Cela tombe bien, ils viennent de procéder à l’interpellation un peu musclée d’un individu qui a refusé de se laisser contrôler et a résisté. L’homme est placé en garde à vue et un procès-verbal est dressé, détaillant par le menu de quelle manière il s’en est pris violemment à la policière. La preuve : celle-ci voit un médecin qui lui délivre un arrêt de travail et établit son incapacité temporaire totale (ITT) à plusieurs dizaines de jours.
Au commissariat de Vanves, deux policiers brutalisent une collègue et font accuser un tiers
Indignés par les peines de prison ferme prononcées contre les fonctionnaires, leurs collègues ont manifesté devant le tribunal de Bobigny. Le ministère de l’Intérieur a jugé la condamnation « disproportionnée »
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Ce jour-là, un policier est blessé à la jambe, percuté par une voiture de police lors une course-poursuite. Lui et ses collègues décident alors de mentir et accusent dans leur procès-verbal le conducteur de la voiture qu’ils poursuivaient. Ce dernier est placé en garde à vue pour tentative d’homicide sur fonctionnaire de police, un crime passible de la perpétuité.
Polémique après la condamnation de 7 policiers
Dans leur rapport, ils avaient indiqué que l’homme s’était livré à une transaction douteuse avant de s’enfuir et de les percuter à deux reprises alors qu’ils lui demandaient de s’arrêter.
Sur les images de vidéo surveillance de la ville, « on ne voit pas de crime ou de délit commis par le conducteur du scooter », mais « on voit qu’un agent municipal percute le scooter avec son vélo et va au contact du conducteur » […]
Belfort: deux policiers municipaux mis en examen pour « faux en écriture »
A la suite de cette affaire, le maire de Belfort Damien Meslot avait suspendu « pour une durée indéterminée » certaines actions de coopération entre la police municipale et la police nationale. Il jugeait alors la garde à vue des deux policiers municipaux « disproportionnée ».
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