Je vois passer ça et je me dis « mais c’est énorme ! »
On parle d’une machine avec 8 Go de RAM. Il s’avère qu’à priori il s’agit essentiellement d’utilisation de swap pour la mémoire. Peu de mémoire et un accès disque très rapide, ce n’est pas totalement idiot et ça explique le schéma inhabituel avec plus d’écritures que de lectures.
Il reste qu’un SSD n’est garanti que pour une certaine quantité d’écritures dans sa vie.
Par le passé les Macbook utilisaient des version OEM des puces Samsung. Apple ne fournissant à ma connaissance pas les spécifications des puces des Macbook, utilisons celles de Samsung comme ordre de grandeur :
Mettons donc 400 To pour un disque de 512 Go (pour les gammes PRO, c’est moins que ça pour les EVO). Au rythme de l’auteur initial, on en a pour environ 50 mois, un peu plus de 4 ans.
Ça ne va pas forcément casser immédiatement après ces 4 ans mais ça donne quand même une durée de vie inconfortablement courte. Je ne semble pas être le seul à trouver ça embêtant, d’autant que le SSD n’est pas remplaçable sur les Macbook M1.
On est loin des réassurances « 400 To c’est énorme, ça fait plus de 100 Go par jour tous les jours pendant 10 ans. »
J’ai regardé chez moi, un Macbook pro Intel de 2020, 10 mois d’utilisation pour du développement : 39 To (et plus de lecture que d’écriture). Ça semble élevé mais un peu plus raisonnable avec 8 à 9 ans d’utilisation.
L’ami Franck a lui 312 To d’écriture après 2 ans et demi d’utilisation sur son Macbook Intel (et un tiers de mois en lecture). Il lui resterait moins de 1 an garanti. On retrouve un peu moins de 4 ans de durée de vie. Pas tout rose donc.
Et vous ? ça se trouve via smartctl -A /dev/disk0
Je suis preneur de votre type exact de machine, de son ancienneté, de la taille de votre disque, du montant d’écriture (data units written), du montant de lecture (data units read), et si possible du nombre d’heures effectives (power on hours).
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