J’avais fait un premier inventaire qui a pas mal circulé en avril. J’ai fini par l’arrêter, faute de temps, parce que les pratiques s’étaient (relativement) calmées quand la presse a commencé à s’en faire le relai.
J’ai aussi arrêté parce que mon objectif commençait à être mal interprété. Mon but n’était pas de créer une base exhaustive. Il aurait fallu trier en enquêtant sur chaque cas. Le nombre, le nom de certains des auteurs, la diversité et la crédibilité de certains témoignages me suffisaient à attirer l’attention sur l’existence d’un phénomène.
L’exercice n’était pas plaisant. Je ne pensais pas le recommencer. Et là je tombe sur suffisamment exaspérant pour au moins en faire quelques lignes. Cette fois-ci pas de débat, pas de petite histoire de la cousine sur twitter, mais ce n’en est que pire.
Pourtant être dans un supermarché, s’il y a une chose de certaine, c’est bien que le déplacement est justifié au titre du confinement. Bon, ils n’ont pas auto-attesté qu’ils étaient là où on les a contrôlé alors ça ne compte pas. C’est bien ça l’important, non ?
Vous admirerez la synchronisation des préfectures de Loire-Atlantique et du Morbihan, et la fierté d’icelles au point d’en faire une opération de communication. Difficile d’arguer d’un simple dérapage des agents locaux.
Note : Contrairement à ce que le policier dit sur la vidéo, les rassemblements revendicatifs sont explicitement autorisés.
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