La toile de fond, c’est cette fumisterie qui s’appelle la « guerre contre le terrorisme ». Le mécanisme est bien connu. […] L’un de ces Etats organise, sur toute la planète, des assassinats, choisis secrètement. […]
Selon le rapport de l’Open Society Justice Initiative, de ce début février, 57 chefs d’Etat sont impliqués :[…].
Leurs crimes ? Toute une gamme : présence d’une prison secrète de la CIA sur le territoire, conduite d’interrogatoires, actes de tortures, assistance à l’enlèvement ou au transport de détenus, fourniture de renseignements, autorisations de survol du territoire ou atterrissages secrets d’avions frelatés…
Mais au final, même après que les choses soient désormais établies autant du côté national que du côté européen, il y a peu de suites. À ma connaissance les responsables italiens sont les premiers à vraiment se retrouvés ainsi soumis à un retour de baton pour ce qui restera une exceptionnelle violation des droits de l’homme en bande internationale organisée.
Nous aimons bien nous comparer à la Chine et aux dictature, mais sous le capot quand nous jugeons que nos intérêts sont en jeu, les droits de l’homme sont vite oubliés. La justice est trop peu puissante pour réellement changer les choses malheureusement.
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