There’s just no reason to think that the FBI is having a harder time tracking criminal activity than it did 15 years ago.
[…] Fifteen years ago, it would have been unthinkable to order Microsoft to turn over a private file from a personal computer, or ask Verizon for a transcript of an unflagged phone call from three months earlier. But the shift to mobile has made those records seem much more accessible. Files are all in the cloud anyway, and texts are a lot easier to store than audio.
[…] Maybe you think the FBI should have access to all that data. […] If they have a warrant, it’s perfectly constitutional […] But the fact is, you’d be fighting for a massive expansion of surveillance power. Saying otherwise just starts the entire conversation out on a lie.
Histoire de remettre les choses d’aplomb pour ceux qui pensent que les nouvelles technologies rendent la vie plus difficile à la police et aux services de renseignement. Soyons sérieux de minutes, même sans penser à la NSA, il est évident que c’est tout le contraire qui se passe.
Tiens, Apple a même répondu récemment que non ils ne feraient rien pour affaiblir le chiffrement des iPhones, mais qu’ils étaient ouverts à divulguer ce qui est synchronisé sur leurs serveurs, c’est à dire par défaut à peu près tout ce dont on peut avoir besoin et même un peu plus.
Nous entrons dans un monde de surveillance non seulement parce que désormais tout est facilement accessible, mais aussi parce que l’État commence à trouver scandaleux que la moindre parcelle d’information lui échappe ou lui soit compliquée à recueillir.
J’ai regardé la série Narcos récemment, qui romance la lutte anti-drogue en Colombie dans les années 80. Intéressant de voir que pour tracer des communications il fallait un avion en survol qui intercepte les communications satellites et des équipes au sol pour trianguler. Même avec ça on n’avait pas l’identité du téléphone. Bien évidemment les carnets de notes étaient codés pour être indéchiffrables.
Aujourd’hui tout est identifié et la police peut intervenir directement sur la compagnie qui gère le flux satellite, ne parlons même pas des interceptions et géolocalisations en temps réel sur les réseaux mobiles terrestres. Le simple fait de pouvoir chiffrer ses données sur son smartphone devient illégitime pour l’État. Tout a bien changé.
There are real problems at the heart of this debate, fundamental questions of liberty and security and how technological progress can change that balance. There are questions about the deep state and how institutions like the FBI or NSA can be held accountable to the people they nominally serve. We have to come up with some sort of answer for these questions, and to do that, we need to be able to talk about what’s actually at stake. So far, we haven’t been able to.
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