Vendre ce qu’on réalise ou réaliser ce qu’on vend.
Oui, c’est binaire et caricatural, mais ça représente tout de même quelque chose à mes yeux. C’est faire la différence entre du service et du produit.
Sur ce critère les belles paroles ne comptent pas. Ce qui importe c’est le comportement sous la pression, quand le choix est contraint.
L’équilibre est parfois délicat mais si on promet trop, si les équipes courent après les promesses, si on suit plus les demandes du clients que ses besoins, si le planning est plus dicté par le client que par l’interne, si on parle plus de deadlines que de solutions, alors on a probablement basculé dans le service.
Parfois il est difficile de garder son cap. On finit par se perdre, ou simplement de ne pas réaliser qu’on a changé de route.
Pas de jugement de valeur ni de reproche, mais il est essentiel de savoir dans quelle direction on travaille, pour qui ou pour quoi. Je sais que le terme de mission est galvaudé, mais on parle bien de ça.
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