Regardez votre revenu net annuel (pour l’exercice, comptez aussi les allocations familiales, allocations logement, et toutes les aides ou subventions diverses).
Regardez maintenant votre capital (pour l’exercice comptez vos possessions, y compris ce qui sort du financier et de l’immobilier, retranchez éventuellement le capital restant à rembourser sur vos emprunts – hors intérêts ou pénalités de remboursement).
Comment se présente votre ratio capital / revenu ?
Au niveau du pays, en 2010 notre capital aurait représenté environ 6x notre revenu (le PIB), contre 3x seulement en 1950 (en sortie de guerre, donc c’est logique).
Ce ratio n’est pas comparable à votre ratio individuel, par exemple parce que nous avons beaucoup de capital public, commun, mais il reste intéressant. Sur la génération du baby-boom, il y a eu une création et accumulation de capital forte, qui n’est plus de mise aujourd’hui (quand on parle de croissance stoppée, c’est de ça qu’on parle).
Pas besoin d’être grand clerc pour y voir que les déséquilibres d’aujourd’hui ne se placent plus que dans les revenus, mais aussi dans le capital. Regardez ce qu’on appelle les « grandes familles », ceux qui ont le capital, et à quelle date ce capital a été amorcé.
Avec la précarité importante, la pression du chômage, quand on a moins d’un an devant soi, pas étonnant qu’on ne voit pas tant l’avenir au beau fixe.
— Divagations libres à partir de la vidéo Les Jeunes (la génération Y) [25 minutes mais ne vous laissez pas avoir par le titre bateau ou les premières secondes qui parlent de la chanson des resto du cœur]
Laisser un commentaire