@fvsch
Cette réflexion pourrait avoir du sens dans un contexte où les auteurs gagnent un revenu énorme suite à la sortie du livre. Prenons des chiffres plus exacts.

* 20% environ des français rêve d’être un écrivain publié. Le statut sociétale de son nom imprimé sur un objet livre.
* Les éditeurs reçoivent entre une centaine à quelques milliers d’ouvrage par an, dont il rejette plus de 95%.
* Premier tirage d’un livre est autour de 3000 exemplaires. Imaginons que le livre est vendu à 20 euros. L’auteur touche **10%** soit en revenus 3000 x 20 x 0.1 =6 000 euros de revenus bruts (avant impôts).

Rappelons le SMIC est à 1 398,37 € brut = 4.3 mois
Donc un auteur pour gagner un SMIC annuel doit publier minimum 3 livres par an, un tous les 4 mois.

Bien sûr le nouvel auteur a écrit son livre sur son temps libre, puisque ce n’est pas un salaire mais un revenu sur les ventes éventuelles.

Ah oui… il se publie environ 67 000 ouvrages nouveaux chaque année en **France**.

Le droit d’auteur est un système pour entretenir les GRANDS éditeurs qui font des économies d’échelle. Les petits éditeurs ont les mêmes difficultés que tout le monde.