Je pense qu’il faut nuancer légèrement le terme « programmer » en le transformant plutôt en « faire une utilisation avancée de l’outil informatique ».

Je travail aujourd’hui au développement d’un logiciel permettant de faire via une interface graphique les tâches de filtrage, visualisation, traitement de données que tu décris et, si ce n’est pas encore vraiment adapté à une utilisation très grand public, je n’ai aucun doute quant au fait que ce genre de soft’ prendra plus de place dans l’avenir, comme les traitements de texte ou les tableurs ont sut s’imposer à leur niveau.
Et ça permet réellement de se passe de programmation « classique » pour effectuer de nombreuses choses au quotidien, au profit d’une programmation « graphique » plus productive.

Mais cette facilité de traitement de donné ne remplace pas le « feeling » avec l’informatique, qui est à l’origine de la faculté à s’adapter aux outils, anciens ou nouveaux, à chercher les solutions et, le cas échéant, les outils ouvrant la porte vers les solutions.
C’est cette démarche qu’il faut inculquer aux enfants, démarche qu’on pourrait finalement appeler l’auto-didactisme.

Et alors là, oui, le concept de la programmation permet d’apprendre l’auto-didactisme. Mais ça dépend là de la façon dont s’est enseigné. Car actuellement, les écoles d’informatiques apprennent la programmation aux étudiants, sans vraiment les former à l’auto-didactisme. Et derrière, le premier autodidacte venu est bien plus plébiscité suite à un entretien d’embauche que le bac+5 incapable de « vivre » dans/avec le code.