J’ai beaucoup apprécié ton analyse car elle montre une réalité que peu arrivent à distinguer : les policiers font des choses par habitudes.
Au risque d’en choquer certains, je souhaite préciser la chose par un cas concret : dans certaines villes en France, les policiers sont appelés (je dis bien « appelés ») pour des violences, des troubles, des vols, etc. Dans une très grande majorité des cas dans ces endroits, ce sont des noirs, des arabes ou des roumains (sic). Quand ils interviennent, il leur arrive d’avoir un comité d’accueil très sympathique, et toujours la même tranche de population. Alors certains policier font le même amalgame que ceux qui pensent que tous les flics sont racistes : ils pensent que ce sont tous des « branleurs ». D’autres ont une appréhension face à des personnes noires, arabes ou roumaines… L’habitude.
Dans d’autres villes de France, les « branleurs » ne sont pas les mêmes : ce sont des « europoïdes » qui, sur Paris, n’auraient aucun soucis (à part l’alcool)!
Le point commun? Je ne sais pas. Peut-être la presque mise en ghetto des populations pauvres. Mais je n’ai jamais vraiment cherché à expliquer l’origine de la délinquance.
Evidemment donc, les deux partis (policiers, populations victimes de racisme policier) se trompent mais l’incompréhension de l’un envers l’autre engendre forcément des dérives de pensées qui se fixe ensuite profondément.