> Quelqu’un m’explique pourquoi les boulots pourris sont encore moins bien payés que les boulots intéressants ?
Parce qu’ils ne nécessitent souvent aucune formation, aucun savoir-faire, aucun long apprentissage et qu’ils sont prodigieusement répétitifs (d’ailleurs on les remplace progressivement par des machines) On loue la force de ses bras, c’est tout. Ramasser le muguet, bientôt les pommes, ensuite le raisin. Ah, et puis retourner les lourds fromages en 3-8, les bras manquent, les bras manquent… (pas mal de petits boulots pour les étudiants d’ailleurs, aussi).

> N’est-ce pas là une échelle de valeur purement idéologique ?

Je n’en sais trop rien. C’est basé sur une économie de la rareté (tiens, la revoilà :-) ) : il y a des millions de bras, moins de cerveaux.