On ne peut plus d’accord avec cet article.

Maître de stage d’un alternant, puis d’un stagiaire, il faut savoir que ces petits gars demandent du temps d’encadrement. Je pars d’un fait qu’un stagiaire est productif à 60% d’un employé, mais qu’il occupe 40% de son maître de stage.

A partir de ce point, engager un stagiaire pour faire face à une surcharge de travail est suicidaire puisque l’on met une personne non formée, non productive sur un poste qui nécessite une productivité avancée.

Sinon, sur le type de travail que l’on donne, je ne pense pas qu’il ne faille pas mettre en stagiaire sur un projet facturé, mais plutôt qu’il faut gérer son cas comme un cas à part : pas sur une tâche bloquante, pas tout seul sur son projet, doubler la relecture et le suivi, prévoir un temps de retour sur ce qu’il a fait.

Selon moi, un stage sans optique d’embauche est une aberration, puisque ce que peut apporter le stage pour l’entreprise, c’est de pouvoir tester le potentiel d’un débutant, de pouvoir l’intégrer dans l’entreprise, pendant une période où il est prévu qu’il puisse faire des erreurs, et qu’il bénéficie d’un encadrement particulier.
C’est cet équilibre qui me semble être bon pour les stages.