Je reformule alors, c’est vrai que je suis allé un peu vite.
Moi, en tout cas, je suis unique, dans l’ensemble, et même si je fais du théâtre. Je parlais d’identité en disant « moi référant à moi » (et viens pas me coller du Sartre là dedans, sinon on va jamais s’en sortir)

Effectivement, « identité » est donc au sens usuel, on l’entend tous les deux, très loin d’être une bijection dans le contexte de « pointage » d’une personne.

Si je reformule, du coup
– J’ai besoin d’un point de départ qui définit mon unicité et mon existence (fut-il virtuel, au moins pour l’exercice). Et qui doit être révocable (j’insiste).
– J’aimerais avoir un mécanisme qui « projete » cette existence et unicité dans divers espaces normés, les vecteurs normaux différant selon la culture et la loi, entre autres. Avec, plusieurs projections (injectives hein, donc plusieurs projections peuvent être utilisées), et moi au centre décidant de quelle projection dispose quelle personne.

Charge à une personne morale de définir les bases (ensemble de vecteurs normaux indépendants) universelles, de sorte que les projections les plus classiques s’y expriment bien.

De la sorte, on règle le problème à double sens de « comment j’exprime « JE » dans ce contexte » avec une dimension de choix et de contraintes, et on dépossède un tiers de ce droit qu’il s’aliène.