Aujourd’hui, sur Libération :

Une stratégie de «contraventionalisation» comme dira plus tard son porte-parole Arnaud Leroy correspondant donc concrètement à une dépénalisation – sous-entendu du cannabis. Dans son livre Révolution, il évoquait déjà cette piste, écrivant selon Paris Match qu’il est «vain de pénaliser systématiquement la consommation de cannabis».

Sauf qu’à la question suivante du Figaro, le candidat d’En Marche répond : «je ne crois pas à la dépénalisation des « petites doses » ni aux peines symboliques, cela ne règle rien». Début novembre, dans un entretien vidéo pour Mediapart à retrouver ci-dessus, Macron disait à ce sujet avoir une «opinion pas définitive» (une habitude visiblement chez lui), expliquant qu’«il y a des choses qu’on mâture, plutôt que dire une chose et d’y revenir, je préfère être très transparent». Tellement «transparent» que le lecteur du Figaro pourra donc comprendre que le candidat ni de droite ni de gauche est contre la dépénalisation, tout en proposant de l’instaurer de facto.

Ça va finir par se voir…