Effectivement, vu sur http://www.culture.gouv.fr/culture/dll/prix-livre/textes.htm

Tout détaillant doit offrir le service gratuit de commande à l’unité. Toutefois, et dans ce seul cas, le détaillant peut ajouter au prix effectif de vente au public qu’il pratique les frais ou rémunérations correspondant à des prestations supplémentaires exceptionnelles expressément réclamées par l’acheteur et dont le coût a fait l’objet d’un accord préalable.

Ça ne dit toutefois pas que tous les livres seront accessibles par ce biais.

La question n’est pas que théorique : Il est évident que bien que détaillant de livre, je ne pourrai pas commande de romans dans une boutique de bandes dessinées ou de livres politiques dans une librairie religieuse. Je ne pourrai de toutes façons pas commander un livre d’un éditeur avec lequel le libraire n’a pas de relation commerciale ou pire, qui ne serait même pas dans le catalogue du libraire. Etc.

Factuellement, on n’impose certainement pas au libraire de pouvoir se procurer n’importe quel livre sans limitation.

Du coup la question reste pour moi : Je ne suis pas certain, quand bien même le service de commande serait accessible, que tous les livres *doivent* (par la loi) être accessible à la commande.

Note : La question est doublement théorique, d’abord parce qu’il n’est pas certain qu’on ait un seul client qui ait eu la présence d’esprit de réclamer formellement avec insistance une commande après avoir eu la réponse négative du libraire, d’autre part parce que le livre était en rupture auprès de l’éditeur et que c’était de toutes façons une bonne raison de refus si tant est qu’on en était arrivé là.

D’ailleurs, sauf erreur, même les magasins en ligne sont des détaillants. Je doute qu’un seul propose de passer une commande d’un livre qui ne soit pas proposé dans les rayons.