Comme tu le soulignes très bien, c’est un sujet récurent dans le domaine des technologies informatiques. D’autant que je me souvienne, le débat remonte à la capacité des mémoires (disque, vive…) et les cadences des micro-processeurs (les fameux méga/giga/hertz).

Le journaliste à l’origine du papier aura gagné sur l’aspect buzz (titre bien choisi, actualité creuse…). Il peut faire copain copain avec Bill Gates dont la légende des 640K de mémoire lui survivra sans doute.

Aujourd’hui 1 Gbps à la maison nécessite déjà un équipement domestique suffisant : câblage, routeur, switch, wifi rapide (version « n » qui n’atteindra jamais le 1 Gbps ou « ab » – plus adapté – voir http://www.anandtech.com/show/5292/80211ac-gigabit-wifi-primer). Je ne parle même pas des équipements eux mêmes souvent pas prêt pour gérer autant de données (TV, set-top-box et même ordinateurs équipés de disque mécanique).

A noter aussi que la révolution n’est peut être pas évidente sur le sens descendant. La production de contenus a explosé comme en témoigne des succès comme YouTube ou DropBox (et leurs équivalents respectifs), et pour souvenir les envois de données de l’utilisateur vers ces gigantesques entrepôts de données, il faut un peu de tuyauterie. Je me souviens certains commentaires venus de fournisseurs d’accès qui témoignaient l’explosion du trafic emails lors des retours de week-end. Ça ne va pas aller en s’arrangeant.

D’autres applications sont en attente d’une bonne qualité de ligne. La fibre n’apporte pas que du débit mais aussi une latence faible qui permet d’envisager des jeux en streaming. Cela combiné à des infrastructures suffisantes (les débits s’écroulent avec la distance, le nombre de « sauts » et de prestataire plus ou moins bien interconnectés entre eux).

Donc le très haut débit (THD) n’est pas inutile et les individus qui ne comprennent pas cela manquent simplement d’imagination, ils ne réalisent certainement pas qu’en quelques années tout s’est démultiplié et que rien nous indique que cela va s’arrêter, absolument rien.