J’ai le sentiment que les DRMs sont une sorte d’alibi permettant aux distributeurs de contenus de rassurer les éditeurs de se lancer dans le numérique en leur promettant que leurs offres seront protégées.

Le milieu de l’édition voit arriver ces nouvelles technologies avec avec un sentiment d’effroi : il est si facile de copier un fichier texte, cela veut dire qu’ils vont être diffusé à tout va et sans possibilité de contrôler ?

Alors, oui, Amazon et Adobe fournissent les outils techniques qui donnent l’illusion à ces éditeurs que tout est sous contrôle et qu’ils peuvent se lancer dans le gouffre numérique sans crainte.

Mais que ce soit pour le cinéma, la littérature ou la musique, il faut que les éditeurs comprennent que désormais on ne paiera pas forcément pour l’accès à l’oeuvre mais essentiellement pour le plaisir que celle-ci aura provoqué chez le spectateur/lecteur/auditeur. N’est-ce pas là la réelle valeur d’une oeuvre ?