L’essentiel du temps sur mobile est passé sur Facebook et quelques app, toujours les mêmes, parce que ces applications proposent aux gens ce qu’ils attendent. Incidemment, les entreprises derrières ces applications et ces sites, qui sont loin d’avoir une vocation philanthropique, ont acquis un monopole « de fait » sur la distribution de l’information, et donc le contrôle correspondant avec tout ce que cela implique comme dérive potentielles…
Mais surtout, par rapport au fond de ton billet, cela ne veut pas dire que les gens passent plus de temps sur le web mobile, juste qu’ils se sont enfermés dans un modèle qui leur convient car confortable parce qu’il correspond à leurs attentes en terme de contenu et de coût d’accès par rapport à ce qu’ils sont prêt à y investir en terme de temps et d’argent (et ça en dit très long sur l’Humanité).
L’argument me semble donc peu pertinent pour militer en faveur du web mobile, car de ce que je comprends, cette technologie n’a pas plus sa place dans l’univers de l’utilisateur que les applications natives, puisque cet univers est globalement occupé par Facebook et quelques autres applications majoritaires et privilégiées de par leur fonction et leur intérêt.
Je dirais donc que la technologie mis en œuvre n’a que peu d’importance, il faut surtout que le contenu et le modèle économique soient pertinent pour que la sauce prenne.
Et cette recette est vieille comme le monde…