Hum… pas tout à fait d’accord

Je suis OK, et le premier à dire que les développeurs informatique sont souvent à gérer d’une manière particulière, sans chercher à s’inspirer du taylorisme ou d’une industrialisation à outrance. On ne compte plus les SSII qui font l’erreur de prendre leurs développeurs comme de simples « jours homme ».

En revanche, de là à dire qu’ils sont créatifs… Parfois, oui. Mais je vois mal comment accoler la démarche de « création » à, pour reprendre un exemple des plus basiques, la phase où l’on transforme un diagramme de classes en implémentation dans le langage de son choix. Pour avoir géré des « créatifs » au sens où on l’entend habituellement, et des développeurs, je peux assurer que c’est très très différent.

Le mot que je préfère employer moi est « artisan ». On a beau théoriser autant qu’on peut, il est difficile voire impossible d’industrialiser la phase de développement informatique, où chaque développeur apporte sa « valeur ajoutée » (ou sa moins-value, dans certains cas ;) ). Peut-être est ce finalement ce que tu cherches à expliquer dans ton article