Je suis totalement d’accord avec le fond de la pensée mais je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle avec le domaine artistique ! J’ai beau travailler des heures et des heures des figures une par une (« savoir et tout savoir »), reproduire du mieux que je peux la chorégraphie d’une autre, quand vient l’heure d’improviser moi même une danse, c’est tout de suite plus délicat. J’ai beau connaître les différents points de vue narratifs existants, les principes de base d’un plan, … quand vient l’heure d’écrire une histoire de plus de 2 pages, il n’y a plus personne.

Il faut donc accepter de sauter dans l’inconnu en sachant pertinemment que des choses seront imparfaites. Mais c’est aussi (et surtout) comme ça qu’on avance et qu’on progresse.