Et cette force qui nous impose de tout savoir et tout contrôler, qui nous incite à refuser l’imperfection

qui nous fait pousse à toujours vouloir mieux

Le problème est également que « le mieux est l’ennemi du bien ». Et il faut, progressivement, y arriver.
Lorsqu’on cherche à tout savoir, à tout comprendre, et qu’on travail dans le même domaine (par exemple) on souhaite alors que tout soit parfait. On souhaite que les bonnes techniques soient utilisées au bon moment. On souhaite que ce soit fait de telle ou telle manière parce que c’est mieux ou c’est la façon de faire. Mais c’est aussi, si mal utilisé, une véritable source d’échec. Car on a tôt fait de tomber dans l’incapacité chronique à se satisfaire du ça marche (simplement).

A l’opposé on a « first do it, then do it right, then do it better ». Facile à dire, pas facile à faire (pour moi en tout cas, même si les choses s’améliorent avec le temps).

Avancez, sans mettre la charrue avant les boeufs, sans vous tromper de sens, mais avancez, c’est ça l’important.

Et dans ce cas, cette phrase deviendrait plutôt : Avancez, quitte à vous tromper, si c’est le cas corrigez, mais avancez, c’est ça l’important.

Il faut justement arriver à avancer, à se metter dans une situation en effet inconfortable, en danger. Et finalement c’est aussi là qu’on apprend à faire avec, plutôt que de tout faire pour éviter l’inconfort, au risque de ne rien faire (ou alors très tardivement).