J’ajoute mon grain de sel en tant que chroniqueur BD :
Si on doit ne voir que les chiffres de vente, ce serait la prime à l’auteur star, à la franchise en or, au plus gros budget publicitaire (et d’autant plus que maintenant, le livre a droit de faire de la réclame à la télévision).

Le chiffre de vente n’est rien, sinon tous les ans à Angoulême, le meilleur album serait soit un Astérix, soit un Blake & Mortimer.

Heureusement, on est au-delà.

Cette mécanique de meilleure vente = prix se retrouve dans les palmarès pour les prix Grand Public, dont les votants ont statistiquement plus souvent lu le livre vendu à 1M ex que celui à moins de 5000. C’est pourtant parfois ce dernier qui prend le prix de la critique ou des libraires, et qui du coup, se vend à foison une fois ceint de son bandeau de vainqueur sur les rayonnages.