La phrase suivante me fait réagir :
Je ne crois pas à cette histoire du livre qui ne serait que numérique et qui n’aurait pas de version papier

Je suis moi-même « auteur » (oui, je met des guillemets) d’un « livre » (idem) sur un sujet très précis, qui cible un public extrêmement réduit ; je le savais avant de commencer à écrire.
Ce public cible est tellement réduit que jamais un éditeur traditionnel et papier n’aurait été intéressé par ledit livre.

Par contre, une publication en numérique, avec les faibles de coûts de production / stockage / diffusion / livraison qui vont avec, m’a permis de l’éditer et de le diffuser à son public cible.
Autrement dit : oui, un livre peut être uniquement numérique — un livre peut même être uniquement numérique sans avoir la moindre chance d’être papier !

Bien sûr, d’aucun demanderont si « auto-édition » et « numérique uniquement » et « public cible très réduit » sont compatibles avec le terme de « livre » ou celui « d’auteur »… D’où les guillemets plus haut, d’ailleurs, peut-être.

Mais pourquoi est-ce que ce ne serait pas le cas ?
Finalement, est-ce que ce qui compte, c’est l’assemblage de feuilles mortes ? Ou le savoir et/ou l’histoire ?