Pour la santé, tout le monde utilise un système assurantiel, qu’il soit géré par l’État (en France) ou par des mutuelles privées (aux États-Unis), cela reste un moyen de répartir les dépenses ponctuelles en les répartissant sur tout le monde. Il suffit de comparer le prix des mutuelles américaines pour se rendre compte que le système est finalement similaire (en pratique, le cout aux US est supérieur, mais c’est plus lié au pouvoir des labos qu’au système de remboursement).

Pour l’éducation c’est différent. Il ne s’agit pas de répartir une dépense ponctuelle entre plusieurs personnes, il s’agit d’un investissement. C’est à dire dépenser aujourd’hui pour se rembourser demain. C’est un problème aujourd’hui en France dans le supérieur car la « gratuité » des études incitent les étudiants à partir trouver du travail à l’étranger, où ils seront mieux payés. Mais ce départ impliquent que la France ne touchera pas son investissement initial, c’est de la perte pure (hormis l’éventuel « prestige » français).

Sur la scolarité privée spécifiquement, effectivement il faut payer 2 fois. Mais considérons l’alternative : que chacun choisisse entre le mode d’éducation public ou privé. Il s’agirait ni plus ni moins que d’une ouverture à la concurrence sur le marché de la scolarité. C’est un vrai choix important de société qui nécessiterait une profonde restructuration du système éducatif.