J’ai quatre enfants, plutôt calmes et que j’estime bien élevé.
Et pourtant, j’ai parfois envie de me sauver ou de lancer l’un d’eux par la fenêtre tant il demande d’attention par un moyen ou par un autre.
Alors, je n’imagine pas l’effort, le courage, l’énergie la patience et même l’abnégation qu’il faut pour gérer entre 20 et 30 enfants de tiers à minima 8 heures par jour et plus de 4 jours par semaine, sans parler de la logistique correspondante en terme d’administratif et de pédagogie.
Et évidement, ils font cela avec le soutien exemplaire et sans faille de l’Éducation Nationale qui fait tout son possible pour que tout fonctionne correctement avec son efficacité légendaire (ceci est un extrait pur d’ironie, à consommer sans aucune modération).
Alors oui, les instituteurs et les professeurs ont beaucoup de vacances, mais c’est ce que nous leur devons pour qu’ils puissent s’occuper du mieux qu’ils peuvent de nos enfants, et cela même s’il y a certainement des moutons noirs parmi eux.