Le problème est surtout que la mentalité actuelle, particulièrement celles des parents de jeunes enfants, est plutôt « j’ai le droit à tout » : cela induit un comportement très simple, le refus inconditionnel d’aller voir un médecin si les urgences « osent » leur conseiller un généraliste.

Parallèlement, il est vrai que certains hopitaux manquent de moyens dédiés aux urgences, mais cette mentalité « d’assistanat » dans laquelle certains se maintiennent (attention, je ne parle pas de personnes « sans ressources ») fait qu’ils ne réfléchissent pas un instant avant d’aller aux urgences.

Plus généralement, on a l’impression parfois que « réfléchir » est devenu quelque chose de rare, limite mal vu.