On peut développer une critique contre le tirage au sort.

Mais notons, tout de même la problématique qui a débouché sur ce principe. L’objectif était de penser que la politique n’était pas « professionnelle ».

Si dans une démocratie, le pouvoir est au peuple, il ne peut pas être confié à des représentants issus de certaines couches sociales de la population. Le pouvoir doit être exercé par des gens peuple.

Le moyen qu’ont trouvé les grecs pour éviter les « beaux parleurs », les professionnels de la politiques, les gens corrompus, c’est de garantir un cercle de « vertueux ». Pour garantir ce cercle de gens vertueux (des personnes peu ambitieuses), ils ont décidé de pratiquer le tirage au sort. L’expérience a duré 200 ans voilà tout.

A notre époque, une autre problématique s’ajoute à celle d’avoir des gens vertueux, celle de la complexité. Comment voter pour un homme ou une femme qui se fait élire selon un seul point de vue sur la société. Ses solutions ne seront utiles que pour une partie de la population et pas pour l’ensemble.

Ne vaudrait-il mieux pas imaginer une autre politique avec des points de vue multiples pratiqués par des personnes respectueuses des autres, humbles et soucieuses du bien commun ?