Ce « paradoxe » ne me choque pas et ne me parait pas incompatible avec la possibilité de « penser par soi-même avec cette source » que tu évoques.

A mon sens, le problème soulevé est l’incapacité d’avoir un esprit critique face à cette source. C’est pas la source qui est problématique ou incriminée, c’est la personne. Là, en l’occurrence, il parle du numérique, mais c’est valable avec n’importe quoi.

Typiquement, je te donne un exemple : j’ai lancé un coup à un collègue qu’un site réussi devait respecter les 3 « C » (en parlant du W3C). Il replaçait ça autant que possible pour avoir l’air intelligent à qui voulait l’entendre (en replaçant du « W-3-C » à tire-larigot), et il ne s’est jamais douté que ce qu’il répétait bêtement était une ânerie monstrueuse.

C’est bien son manque de confiance, son incapacité à avoir un esprit critique quand il a récupéré un truc sans chercher ce que c’était réellement.

Quand à « penser sans la source d’information », ce n’est pas le but (je ne comprends pas son article ainsi), je pense qu’il parle surtout de se former un esprit critique avant toute chose. Et se former un esprit critique… c’est penser par soi-même.