« Préférable ». C’est précisément ce terme qui oppose nos points de vue. Ça me rappelle ces blagues idiotes du genre « tu préfères perdre tes deux bras, ou avoir cinquante canards qui te suivent jusqu’à la fin de ta vie ? ». Je ne vois pas de préférable dans ce qui m’est proposé. Notre système est coincé dans une boucle sans fin, dans un bug actuellement exploité par le pouvoir en place. Toute catastrophe évitée à court terme n’est qu’une fuite en avant, et tout retard pour régler le problème de fond n’est qu’une multiplication des catastrophes à moyen terme. C’est trop tard pour plein de choses, pour plein de gens, et c’est précisément parce que je savais que cette porte de sortie pacifique était notre dernière chance que j’ai été aussi chiant avant le premier tour : parce qu’il n’y avait qu’un tour.