On me demande « oui mais tu fais quoi quand la boite va mal ? tu la laisses crever ? »

On peut imaginer différentes options :

* Un contrat qui planifie des rémunérations futures dans X années (genre 3 ans). Ces rémunérations doivent à la fois prévoir les augmentations qu’il aurait du y avoir sur la période (et que finalement vous n’avez pas eu) mais aussi une prime pour compenser le manque de cette période, ainsi qu’idéalement un peu plus pour rémunérer la prise de risque.
Et si dans X ans la boite n’est toujours pas capable de payer et de compenser, c’est que ce n’était pas un effort pour la relever mais un système où la boite exploite le faible salaire dans son fonctionnement normal.

– Moins engageant mais pas facile à faire accepter : Ce qu’on ne te donne pas en salaire on le donne en capital en actions, avec une décote pour la prise de risque. On partage les risques (peut-être que les actions qu’on donne ne vaudront rien) mais aussi les gains par rapport à ce qui est créé (si la boite se relève, les actions qui valent plus qu’au moment où on les a donné). Idéalement il faudrait même ajouter une obligation de rachat par l’actionnaire originel au bout de 5 ou 10 ans mais même sans ça, même sans certitude de pouvoir les revendre, c’est au moins plus honnête. On peut aussi imaginer des BSPCE avec une grosse décote.

Ce n’est pas une question de ne pas faire d’effort, c’est une question de qui profite de l’effort et qui le fait.