1. Les métiers à faible valeur ajoutée ou pénibles tendent à disparaitre dans les pays développés. Ainsi, de nombreux projets de collecte des ordures ménagères sont en application ou en phase de test (camions collecteurs à bras articulé, transport pneumatique, etc). Bref, pour ceux qui espèrent faire le métier d’éboueur à haut salaire, j’ai peur que ce travail soit en voie d’obsolescence sous nos latitudes. Donc, pour moi, à moyen terme, beaucoup de travaux pénibles n’existeront plus. Pour ceux qui subsisteront, si l’on s’amuse à être un brin cyniques, on pourrait imaginer que l’ordre des choses perdurera … Il y aura ceux qui ont droit au RIE et ceux qui n’y ont pas droit (un peu comme la société grecque des origines avec les citoyens et les étrangers, ou bien comme nos sociétés modernes avec ceux qui peuvent faire grève car avec un statut qui les protègent du licenciement et les autres qui, eux, ne font pas grève …). Bref, les « esclaves » futurs seront ceux qui n’ont pas le RIE, donc les étrangers ! Si le RIE est généralisé au niveau international (et c’est pas pour demain) alors la loi de l’offre et de la demande s’appliquera, comme cela arrive ici ou là (avis aux plombiers polonais : ce métier est super bien payé au Canada, parait-il ;-)