« Le partipris par défaut des gens n’est pas pour les émeutiers, mais clairement contre les forces de l’ordre. Tout ce qui peut être fait par ces derniers est forcément vu commeanormal, inacceptable, abusif. Tout ce qui peut leur arriver est vu comme mérité,voire soutenu. »
Ton accroche me dérange donc sur le fait que tu mets en relation « j’ai un apriori contre les forces de l’ordre » DONC « je considère que leur comportement est anormal et ce qui leur arrive mérité ». En faisant ainsi, tu nie la reflexion qui a amené à la conclusion en supposant qu’elle découlait forcément de l’apriori. Ce n’est pas forcément le cas.
Ayant personnellement le même apriori,  je ne suis pas arrivé à la même conclusion. De même, je concois qu’on puisse arriver à cette conclusion, avec des aprioris différents.Dans une situation de crise comme celle-ci, je ne pense pas qu’on puisse simplifier le problème à qui a raison ou qui a tort et chercher un camp à blâmer.

Cela dit, je rejoins ta conclusion (même si je n’ai pas saisi le rapport avec les controleurs et les radars), un état où le peuple se défie de ceux qui sont censés le représenter et le protéger possède un sérieux problème de légitimité.