Catégorie : mobile

  • [Lecture] The 2016 U.S. Mobile App Report

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    — ComS­core, The 2016 U.S. Mobile App Report

    Quelque part ça s’amé­liore, en 2014 65% des gens ne télé­char­geaient rien. Nous en sommes à 49%… aux USA.

    Il reste que moins de 20% des gens télé­chargent plus de 3 apps mobiles par mois. Si on prend l’in­té­gra­lité de l’échan­tillon, c’est moins de deux nouvelles apps par mois en moyenne.

    Dans ces deux apps, il y a le dernier Candy Crush, l’app du jour­nal favori, celle du centre commer­cial du coin, celle d’Ikea ou du drive pour faire ses courses, Uber, AirBnb… Bien du courage pour concur­ren­cer les 10 app domi­nantes d’une tranche d’âge.

    Autant dire que vouloir initier la diffu­sion de son produit/service par une app mobile, c’est partir avec un boulet au pied.

    On le voit d’ailleurs sur le nombre d’app qui dépassent les 5 millions d’au­dience : à peine 130, là où le web mobile en a 580, en progres­sion de +36% dans la dernière année.

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    Les app mobiles n’ont pas tout perdu. Le temps passé y est 7x plus impor­tant que sur le web mobile (page 12 du rapport). Ce n’est juste pas par là qu’il faut commen­cer. Il sera temps d’y venir quand l’at­ti­rance de la marque sera assez forte pour percer dans les quelques app impor­tantes.

    Et même là… les utili­sa­teurs choi­sissent quelles app mettre sur l’écran d’ac­cueil pour un accès rapide (page 25). Si vous arri­vez à y mettre un raccourci vers une web app, il est probable que l’ef­fet soit le même.

  • We’re not ‘appy. Not ‘appy at all.

    Les services numé­riques du gouver­ne­ment UK ont mis en ligne un long billet sur leur réponse à la problé­ma­tique « mobile ». On y voit un vrai travail pour donner accès aux appa­reils mobiles, avec des résul­tats spec­ta­cu­laires. Passer de 0 à 45% d’uti­li­sa­teurs mobiles en un an, ça montre que la demande est là.

    Le point inté­res­sant est décrit à partir du support de présen­ta­tion, c’est la poli­tique « no (native) apps ». Ils ont fait du web mobile, et y ont réussi. C’est défi­ni­ti­ve­ment la voie à privi­lé­gier, l’ap­pli­ca­tion étant à réser­ver à des usages spéci­fiques excep­tion­nels, et seule­ment après avoir assuré l’as­pect web.

    Une direc­tion à s’ap­pro­prier et à parta­ger.