L’IDPF (organisme de normalisation autour du livre électronique) vient de publier un document sur son approche recommandée pour les DRM (les verrous numériques qui vous empêchent de faire tout ce que vous voulez avec vos DVD, Bluray, et livres électroniques).
Cette approche légère résout pour moi trois limitations qui me semblent fondamentales :
- Je peux partager mes contenus à mes proches, genre conjoint et enfants. C’est le minimum. Le système du compte commun à tous n’était même pas une solution
- Je peux utiliser autant d’appareil que je le souhaite. Avec la profusion actuelle de smartphone, liseuse, tablette, pc perso, et pc pro dans une même famille, ce n’est plus un luxe.
- Je peux accéder et lire mes contenus à vie, même si l’éditeur arrête ses services ou que le fournisseur de DRM passe à autre chose.
L’approche préconisée a d’autres défauts, notamment la multiplications des mots de passe ou l’interdiction légale de les contourner, mais reste fondamentalement moins limitante que les solutions actuelles.
Je n’oublie pas que cela reste une DRM, avec tous les défauts inhérents au DRM qui gêne les honnêtes gens sans vraiment réussir à limiter la casse de la contrefaçon (voire l’encourage). Les procédés de watermarking me semblent préférables : les mêmes bénéfices sans les problèmes qui vont avec.
Malgré tout, je préfère voir le verre à moitié plein que le verre à moitié vide, surtout si le verre Adobe qu’on me proposait jusqu’à présent était rempli uniquement au quart : Ce n’est pas une bonne solution, mais elle semble moins mauvaise que ce qu’on a actuellement.
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