Proté­ger et enfer­mer

Les pein­tures ont besoin d’être proté­gées de la lumière et des agres­sions. Les livres néces­si­te­raient des numé­ri­sa­tion ou une protec­tion contre le temps et les aléas natu­rels.

Pour le reste, essen­tiel­le­ment, ne nous trom­pons pas de voca­bu­laire : Nous ne proté­geons pas une oeuvre avec le droit d’au­teur ou une drm, nous l’en­fer­mons.

Ce qui peut arri­ver de mieux à l’oeuvre elle-même c’est bien d’être diffu­sée. Elle n’a pas besoin d’être proté­gée, merci pour elle. Seuls les inté­rêts des ayants-droits ont besoin de protec­tion. C’est très diffé­rent.

Non pas que l’en­fer­me­ment de l’oeuvre et la protec­tion des inté­rêts des ayants-droits soient illé­gi­times, mais il est bon d’ap­pe­ler un chat un chat, afin que personne ne se trompe. Le voca­bu­laire a des conno­ta­tions qui sont lourdes de sens, même – et surtout – quand elles sont incons­cientes.


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