Conséquence, la grande majorité des immeubles ne se sont pas approvisionnés cette année et nombre d’écoles publiques ne chauffent plus leurs salles de classes. Plusieurs municipalités du nord du pays ont annoncé devoir fermer leurs établissements scolaires par mesure de sécurité. Dans certaines grandes villes, beaucoup préfèrent utiliser leur climatiseur, au risque de voir leur facture d’électricité s’envoler. D’autres, nommés les « nouveaux pauvres », de plus en plus nombreux, optent pour le poêle à bois ou la cheminée, évidemment non ramonée. On y brûle tout et n’importe quoi: bois, journaux, branches d’arbre, pneus, cageots…
Petit extrait, non de la pauvreté en soi, mais du système à créer des pauvres dans un pays qui malgré la crise n’a finalement rien de pauvre au regard du reste du monde. Ce sont les besoins essentiels qu’on fait payer trop cher.
Plus qu’une catastrophe économie, la Grèce est une catastrophe politique, démocratique et sociale.
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