J’ai l’impression que l’auteur de l’article oppose 2 visions du livre :
sa vision, en tant que collectionneur, attaché à l’objet, discutant avec des libraires passionnés
et le livre numérique (pour ses utilisateurs : livre pratique, approche très pragmatique, le livre est un usage, la possession d’un titre n’est pas une fin en soi, lecture dans les transports …)

Les libraires passionnés sont assez rares (quoique j’en connaisse au moins 4 à Bruxelles). Dire qu’ils vont disparaître, c’est assez cocasse pour quelqu’un qui partage ses critiques de livres en ligne :)

Je ne pense pas que l’objet livre va disparaître, il va peut être perdre du terrain pour tout ce qui est roman et livre texte uniquement.

Mais quid de la BD, des livres d’illustration, des livres pour enfant, des livres pop up ?
Ce sont des livres qui ont du mal à passer au numérique, et la production reste énorme, que ce soit en librairie ou en production artisanale (petits salons d’édition).

Il faut voir aussi les académies d’art, proposant des cours de BD, illustration, création de livre et reliure : les cours sont fréquentés, y compris par des jeunes.

Bref, le livre a de l’avenir, en papier comme en numérique. Les usages changent, c’est tout.