Pour cet aspect de la question c’est bien évidemment un oui, mais il y a l’autre côté : Qui acceptera de faire les travaux les moins intéressants et les plus pénibles, comment et à quel prix ?

C’est une énorme partie de l’industrie qui est à repenser ou qui risque de tomber. On parle des hauts fourneaux et ceux là semblent être amenés à terme à fermer mais des travaux de ce type il y en a plein. Sauf exception les gens y sont parce qu’ils n’ont pas le choix, qu’ils ont besoin d’un emploi et qu’on ne leur propose pas grand chose d’autre d’adéquat vers chez eux. Or nous avons besoin de ces emplois, et nous avons besoin qu’une part non négligeable se fasse en France.