« Ceux qui sont concernés par les tranches supérieures du taux d’imposition dans les plus-values, ce sont justement la très faible part qui a réussit, qu’on peut presque qualifier de « riche » justement. Je leur refuse le droit de parler au nom des entrepreneurs. »

Là franchement tu pousses le bouchon un peu loin. J’en fais partie désormais, je suis riche comme tu dis. Pourtant je suis bel et bien passé par la case entrepreneur parti de rien (tu parles de « manque de culture entreprenariale à l’université », j’en sais qqc ayant arrêté les études sans diplôme, l’université ne comprenant rien à ce qu’on faisait). En quoi n’aurai-je pas le droit de m’exprimer ? C’est si mal que ça de réussir dans ce pays ?

Si tu considères que les riches n’ont pas à s’exprimer car ce serait indécent dans le contexte actuel, soit, je peux comprendre, je veux bien faire profil bas. Mais que parce qu’on ait réussit notre entreprise, on ne soit du coup pas représentatif de ce que peut parfois être l’entrepreneuriat, ça je comprends pas.

C’est ce genre de phrase qui me désole le plus, bien plus que la fiscalité…