Bonjour,

En fait à l’origine j’ai été agacé par des textes sur des entrepreneurs ayant abandonné femme et enfant pendant 10 ans et à qui on retire(rait) le pain de la bouche. Du coup j’ai compté sur 12 ans (le maximum pour l’abattement) et en revente (quand bien même en réalité extrêmement peu de gens atteindront de tels montants à la revente vu qu’il y aura eu beaucoup de dilutions entre temps)

A chaud je me dis que quelqu’un qui fait un investissement purement financier à court terme n’a pas de raison d’avoir d’abattement spécifique ou d’être moins imposé que n’importe quel autre citoyen. Utiliser le même barème me semble avoir du sens à priori (encore plus que pour le cas de l’entrepreneur lui-même). Je me dis aussi que l’exonération en cas de réinvestissement s’applique parfaitement au cas d’un capital risque donc la question de l’échéance courte ne se pose pas vraiment.

Ceci dit, je ne connais pas les règles du capital risque, les attentes d’un tel investissement, les risques réels (le 6% c’est le moyen ou c’est « si ça réussit » ?). Tout ça compte forcément aussi. Du coup je laisse cette question à d’autres. Je ne me sens pas compétent pour en parler, tout simplement.

Mais si c’est bien de ça qu’on parle, de l’investisseur qui met des sous et attend de gagner 6% par an, qu’on le dise explicitement.