« les gens biens » toujours soupir. Ne personnalise pas le débat.

> Oui, ok, en théorie. Maintenant il est temps de travailler la pratique.

Ce n’est pas de la théorie. C’est tout à fait de la pratique. Le billet caractérise les autres dans une position « moi je bosse » et vous vous êtes idéalistes. J’essaie de m’extraire de cela et de comprendre ce que tu demandes :

« Je peux faire une optimisation ou un nouvel agencement à chaque fois que l’espace disponible me permet d’apporter un peu de valeur ajoutée. Je finirai avec une multitude de paliers différents. »

Je ne sais pas d’où cela vient ? Cela semble être une pratique qui s’applique justement à la taille des écrans.

Taille des écrans : des dizaines de tailles disponibles avec également des variabilités de diagonale.

Taille de la ligne de lecture. 50-60 caractères maximum. Soit une seule contrainte. Quand l’espace devient plus exigü, il y a un enjeu de taille de mots dans un écran relative à la taille de la police. Et justement si on veut rester pratique, il faut considérer que les gens grandissent les tailles de police.

« À l’inverse, je peux prévoir uniquement quelques paliers principaux et laisser les marges ou tailles s’adapter parce que mon contenu le permet.  »

Oui et non. C’est incomplet. Par exemple sur un écran très large si la taille de ta ligne fait 200 caractère, elle devient illisible. Il peut donc être souhaitable de limiter la largeur maximum d’une ligne, le palier en em, et/ou de passer sur deux colonnes si tu veux occuper tout l’espace.

En te concentrant sur la lisibilité du contenu et en faisant abstraction de la taille de l’écran, tu fais justement ce quick-win.

Cela permet de penser de manière simple avec beaucoup moins de contraintes et de simplifier la proposition de design, au lieu de penser en « ce design a été conçu pour tel écran et nous l’adaptons à telle autre taille. », nous passons à « ce design a été conçu pour que le contenu soit lisible avec des lignes de 60 caractères maximum et moins.  »

L’enjeu réel et pragmatique, c’est quelles instructions, le concepteur graphique a eu au départ avant de proposer un design.