> Le problème c’est que cette qualité et cette durée de vie sont invisibles de la part du client.

Ça dépend pour quoi. Tu prends l’exemple du textile (que l’on peut étendre à l’habillement dans son ensemble mais aussi au mobilier). Autrefois il n’y avait pas tout ce marketing et ces calculs sophistiqués, et l’on jugeait sans doute davantage la qualité à la durée de vie. Nous n’étions pas non plus dans une économie de la profusion et du gâchis : il fallait « faire durer ».

L’autre jour, je déambule en ville avec un collègue et je m’approche d’une vitrine d’un chausseur (plutôt haut de gamme). Je porte aux pieds une paire de chaussures en vitrine. Mon collègue voit le prix et s’exclame qu’il n’irait jamais mettre une telle somme dans des chaussures (environ 400-500€). Et moi de lui répondre que c’est un investissement et que je les porte déjà depuis 4 ans et que, bien entretenues, elles peuvent facilement atteindre les 10 ans, voire davantage. Idem dans l’habillement : pour qui connaît un peu les points de qualité d’un tissu, il y a moyen de faire des économies, si l’on y regarde un peu plus loin que la mode et la saison prochaine.