Sauf que je n’accroche pas. La conclusion c’est « Et je défends ce paradoxe : on ne profite vraiment du numérique que quand on a formé son esprit sans lui. »

On ne parle pas de penser par soi-même, on parle de penser sans la source d’information à côté.

Moi je parle de penser par soi-même à l’aide de cette source d’information, pour construire par dessus le savoir déjà présent et disponible. Les approches sont bien franchement différentes.

Et pour insister, on parle bien de former l’esprit sans le numérique, pas de former l’esprit sans analyse extérieure. La différence de généricité est importante.
Je suppose que pas un professeur aurait dit la même chose de l’accès au CDI, pourtant si la problématique de « penser par soi-même » était le seul objet du professeur, ça tomberait dans la même case que « le numérique ».

D’ailleurs, quitte à ajouter, le simple fait qu’on vise « le numérique » et pas « le web » ou « Internet » montre bien que le problème est le changement et l’arrivé de nouveaux média (numériques) et pas la source d’information elle-même (le web ou, par abus de langage, Internet)