Dans la même veine, j’avais lu des articles sur 2 études américaines qui soulevaient ces problématiques du risque de l’uniformisation, que ce soit par le logiciel ou par la langue:

– une de l’armée américaine qui constatait que tous les aides de camps (ce qui préparent les documents et discours de leurs général ou amiral ou …) utilisaient PowerPoint ce qui avaient pour effet délétère d’uniformiser et d’empêcher l’émergence d’idées originales, au bout de quelques années tous utilisaient les mêmes PowerPoint, … la conclusion étant qu’au final la stratégie de l’armée était peu à peu nivelée à cause de l’usage de ce logiciel unique

– un de je ne sais plus qui, qui implorait les universités de demander à leurs étudiants étrangers de rédiger leurs thèses dans leur langue maternelle et non plus en anglais systématiquement car le rapport constatait que les étudiants n’ont jamais une maitrise suffisante de la langue du pays dans lequel ils sont pour exprimer des idées complexes, cela rejoint ce qui est dit ici, adopter l’anglais alors que personne ne le parle vraiment (comme mentionné, oui pour lire des notices techniques, mais pour vraiment exprimer des idées c’est une autre affaire), donc encore une fois risque de nivellement par le bas dans ce qu’on exprime.

Sujet intéressant, merci pour cet article !
Pierre