C’était une erreur, corrigée. Merci.

L’Odyssey Frontlight est de la même gamme que le Kobo Glo. Ils partagent le même écran avec le Kindle Paperwhite. Au niveau des différences de surface :
* Il y a des boutons physiques pour changer de page sur l’Odyssey, j’ai appris à les apprécier
* Les menus et pages sont plus « classiques » sur l’Odyssey. Ca peut être vu comme positif ou négatif suivant les personnes. Ceux du Kobo sont très attirants visuellement mais pas forcément pratiques à l’usage (avis purement subjectif)

Après il y a des différences non matérielles :
* L’Odyssey est conçu en France par une société française
* L’Odyssey est vendu par des libraires, petits et grands, avec une proximité physique un peu différente de celle de la FNAC

À l’inverse il est arrivé à Kobo de fournir des (k)epub pas toujours pleinement compatibles avec l’extérieur.

L’argument principal pour moi, et j’assume qu’il est pleinement subjectif, est que je travaille à l’intégration de libraires dans l’Odyssey donc je sais dans quelle direction ils vont, que le matériel est bon, et que les valeurs d’ouverture de la société dans laquelle je collabore sont les bonnes. Bref, il y a aussi un positionnement éthique/choix qui fait que je recommande l’Odyssey et non la Kobo.

L’une comme l’autre sont toutefois de bonnes liseuses : même prix, qualité similaire, même positionnement, même fonction. Si vous choisissez une Kobo plutôt que ma recommandation, choisissez plutôt une noire (pour de bêtes questions de contraste ressenti quand vous n’utiliserez pas l’éclairage).

Pour le marché des liseuses 10″ ça m’a l’air assez mort, oui. Il faut dire que le marché est plus professionnel que grand public. Sur ce segment la concurrence des tablettes pour la couleur et l’accessibilité d’un navigateur web rend le positionnement encore plus complexe.

Je crois toutefois beaucoup à une idée que j’ai vu passer il y a quelques temps sur un lien : avoir des liseuses numériques A4 qui reçoivent les documents qu’on « imprime » et qui permettent les annotations au stylet (un peu comme la Sony PRS-T1).

Dès que l’encre électronique couleur arrivera en bon marché (même pas forcément de qualité géniale), ça risque de vite se développer côté pro. Par contre, côté grand public, à mon avis il y a peu de chances que ça trouve sa place au milieu des tablettes. (mais ce n’est qu’un avis et bien malin celui qui pourra faire des prédictions sur un marché qui bouge si vite et dont les usages sont encore largement à découvrir)