Dire « c’est la faute de mon employeur si je n’ai pas progressé », clairement pas, nous sommes d’accord. Par contre dire « j’ai quitté le dernier parce que je ne progressais plus et qu’on ne m’offrait pas les moyens de le faire » est une toute autre approche, et c’est bien à cette dernière formulation que j’ai réagit. Là l’employé prend bien lui même la direction de sa formation, il se contente justement de bien prendre en compte sa formation dans ses critères : il fait ce qu’il faut pour que ça fonctionne ». Qu’il se contente ou pas de ce qui se fait dans la boite, il ne me parait pas inimaginable qu’il choisisse aussi sa boite là dessus.

Pour le musicien, il est souvent à son compte ou pas loin, c’est un peu différent. Pour le chef cuisinier nous sommes un peu plus proche, même si encore une fois le chef cuisinier est plutôt sur une position d’expert décideur de son temps là où l’essentiel des développeurs sont en bas de l’échelle à subir le cadres horaires. Reste que oui, il faut passer beaucoup de temps à s’améliorer. C’est bien sur ce constat que je juge indispensable d’en faire au moins une grande partie sur son temps salarié et pas tout sur son temps perso. Si toutes les grosses boites à la mode proposent un 10 ou 20% (même si en pratique c’est moins joli que sur la plaquette), ce n’est pas qu’ils utilisent des développeurs qui attendent que tout tombe tout seul, c’est qu’ils utilisent des développeurs qui vont sélectionner leur employeur aussi sur ce critère (n’en doutez pas, le mauvais se fait sélectionner, le bon sélectionne)