C’est exactement ça qu’on a voulu tuer lors de cet attentat: ton droit le plus absolu d’écrire ce billet, de ne pas être d’accord avec la réaction majoritaire, de voir d’autres priorités.
Cela dit, je m’explique pas vraiment mes larmes. Je pense que je me suis senti touché dans ce qui me tient le plus à coeur: ma liberté. Celle qui s’arrête là où commence celle des autres. Celle contenu dans ce qui fait notre République: Liberté, Égalité, Fraternité.
Et aujourd’hui je pleure en voyant que la fraternité est encore là. Ce sont des larmes de soulagement peut-être ; de voir que je ne suis pas seul contre eux.