Il y a des places de stationnement libres ? ✅ Utilisez-les. Ne faites pas de double file, n’occupez pas la bande cyclable.
Il y a une place de livraison avec ligne discontinue ? ✅ Vous pouvez vous y arrêter temporairement ici (mais pas y stationner).
Il y a un accotement praticable non réservé aux piétons ou cyclistes ? ✅ Vous pouvez vous y arrêter.
Sinon, ❌ Allez plus loin. Trouvez une place disponible, quitte à marcher un peu. En agglomération il y a quasiment toujours une place en surface ou une place en sous-terrain à moins de 250 mètres.
(en plus des cas précédents)
La voie à droite va dans le même sens de circulation ? ✅ Arrêtez-vous sur la voie de circulation générale la plus à droite. Les autres automobiles vous contourneront par la gauche.
La voie à droite est séparée par une ligne discontinue ? ✅ Arrêtez-vous sur la voie de circulation générale la plus à droite. Les autres automobiles vous contourneront par la gauche.
C’est un sens unique avec la place de se croiser et il y a une bande cyclable à droite ? ✅ Arrêtez-vous à gauche de la chaussée. L’article R417–1 vous permet de vous arrêter à gauche dans ce cas.
Attention à ne jamais empiéter vous arrêter sur la gauche d’une chaussée qui contient un double-sens cyclable (mais dans ce cas ce n’est pas un sens unique, par définition c’est un double sens même s’il n’est pas accessible aux automobilistes dans les deux sens). C’est un danger de mort pour les cyclistes.
Sinon, ❌ Allez plus loin. Trouvez une place disponible, quitte à marcher un peu. En agglomération il y a quasiment toujours une place en surface ou une place en sous-terrain à moins de 250 mètres.
C’est vraiment pour 15 secondes ? ⚠️ Vous ne devriez pas, mais arrêtez-vous sur votre voie sans déborder sur des voies réservées. Si c’est vraiment court, les autres attendront.
Dans tous les cas : Laissez libre la voie bus ou la bande cyclable à votre droite. Ne l’occupez pas. En plus d’être dangereux pour les cyclistes, ce serait un arrêt « très gênant » et vous coûterait 135 € (article R417–11).
(en plus des cas précédents)
⚠️ On parle dorénavant de cas de force majeure. Si vous avez le choix et que votre arrêt n’est pas indispensable, vous risquez au moins une amende de 35 € pour « arrêt gênant » (article R-417–10).
La voie à droite est une voie réservée pour les bus ? ⚠️ Arrêtez-vous sur la voie générale la plus à droite. Les autres automobilistes feront un contournement exceptionnel par la voie bus. Ils n’y seront pas prioritaires et ne créeront pas de danger.
Il y a une voie à gauche, séparée par une ligne continue ? ⚠️ Arrêtez-vous sur la voie générale la plus à droite. Les autres automobilistes feront un contournement exceptionnel par la voie bus. Ils n’y seront pas prioritaires et ne créeront pas de danger.
Il y a une place de livraison avec ligne continue ? ⚠️ Vous ne devriez pas vous y arrêter, mais c’est encore là que vous gênerez le moins si vous n’avez vraiment pas le choix. Laissez par contre les places de transport de fond de libres, là il y a un enjeu de sécurité pour le personnel concerné.
C’est un sens unique ou un double-sens cyclable et, il n’y a pas la place à deux automobiles de se croiser ? ⚠️ Arrêtez-vous sur la voie générale. N’empiétez pas sur la voie cyclable. Ça ne sert à rien de toutes façons vu que les automobilistes ne pourront quand même pas vous contourner.
Il y a une bande cyclable à droite plus un double sens cyclable à gauche et la totalité de la chaussée permet à deux automobiles de se croiser ? ⚠️ À défaut de mieux, ici et seulement ici, si l’arrêt est à la fois indispensable et long, il n’y a de meilleure solution que vous placer à droite de la chaussée empiétant sur la bande cyclable de droite.
Attention à ne jamais empiéter vous arrêter sur la gauche d’une chaussée qui contient un double-sens cyclable. C’est un danger de mort pour les cyclistes.
Dans tous les cas sauf le dernier : Laissez libre la voie bus ou la bande cyclable à votre droite. Ne l’occupez pas. En plus d’être dangereux pour les cyclistes, ce serait un arrêt « très gênant » et vous coûterait 135 € (article R417–11).
L’amende de 35 € en cas d’arrêt sur la voie générale (« arrêt gênant ») sera de toutes façons moins chère que celle de 135 € en cas d’arrêt sur voie réservée (« arrêt très gênant »).
Cette hiérarchie est celle du code de la route, respectez-la.
J’y tiens. Je veux recréer de l’utopie et penser plus au monde possible qu’à celui qu’on est en train de construire.
Le problème c’est que ces billets sont viciés à la base. Ils ne fonctionnent que par contraste avec ce qui est fait, ou pas fait, aujourd’hui. Ils ne font que souligner que nous allons à pleine vitesse dans la mauvaise direction.
Honnêtement, ça me fout le moral à zéro et se révèle encore plus difficile que simplement critiquer.
Je reprendrai peut-être. J’aimerais reprendre. En ce moment je n’en ai pas la force.
]]>J’avoue que j’ai eu envie de tester un peu. Sur un projet perso j’ai tenté l’approche « allons-y totalement ». Je suis bluffé.
Bon, j’ai encore le réflexe de chercher tout ce que je ne sais pas dans les docs. Ça veut dire que je demande principalement des choses que je saurais déjà faire, et potentiellement aussi rapidement seul qu’en saisissant ma demande dans l’interface. Je ne sais pas si je gagne vraiment du temps mais, même ainsi, l’investissement de 2x 20$ par mois me semble une évidence.
Avec le temps je risque de me reposer vraiment dessus et là ça fera certainement une énorme différence. Pour un débutant qui apprend à coder directement avec ces outils, ça doit être juste une révolution.
Le métier de déveveloppeur est en train de changer radicalement. Je ne sais pas s’il sera le même dans 10 ans. Je ne sais même pas si ça a du sens d’enseigner le code à mon fils de 11 ans.
⁂
On est en train de tester ça au boulot, plus Code rabbit pour les revues de code. Si je trouve d’autres choses pertinentes j’ai une propension assez forte à ajouter aussi. Même sur un budget total de 100 ou 150 $ par mois et par développeur, ce serait assez mal avisé de rejeter la chose.
Reste l’énergie nécessaire à tout ça, et là on touche vite la limite du modèle :
« OpenAI’s CEO Sam Altman on Tuesday said an energy breakthrough is necessary for future artificial intelligence, which will consume vastly more power than people have expected.
Reuters, 16 janvier 2024
Je n’ai pas de conclusion. L’aspect productivité ne fait aucun doute. La limite énergétique aussi. Malheureusement les deux ne vont pas du tout dans le même sens.
]]>« C’est ridicule ce getTauxRemboursementSecu()
. Le code on le fait en anglais.
Je ai eu ce débat quasiment dans chaque équipe que j’ai traversé. Les réponses n’ont pas toujours été les mêmes et — sans vous dire quoi faire dans votre situation spécifique, bien que mon avis générique soit assez tranché — je peux au moins partager les expériences.
Pour autant que je m’en souvienne ça a été décidé par cohérence, parce que c’est comme ça que ça se fait dans le développement, parce que le langage lui-même est en anglais, ou/et pour avoir un jour des collaborateurs non francophones dans l’équipe.
Je n’ai vu aucune équipe revenir sur cette décision. Elle est comprise, acceptée et respectée par tous. Tous savent ou pensent savoir parler assez anglais pour ça. Ça a même pu fait partie des critères de recrutement (et peut-être que le fait que ça soit un critère de recrutement a pu influencer la décision).
Attention toutefois à l’argument de cohérence dans le code pour avoir tout en anglais. On déchante en fait rapidement avec des cas spécifiques. Pour avoir vécu justement le cas de l’introduction, comment traduire « sécurité sociale » dans le taux de remboursement de la sécurité sociale ?
C’est un nom propre et utiliser un terme générique n’a pas trop de sens voire pourrait induire en erreur si un jour il s’agit effectivement d’aller à l’international avec d’autres organismes. Garder le terme français fait un peu sauter les argument de cohérence et d’uniformité du code.
Le problème apparaît de toutes façons dès qu’on va à l’international, qu’on soit en anglais ou en français, parce qu’il va falloir introduire des termes de plusieurs langues. Il reste que pour une équipe franco-française avec un produit français, on déchante un peu sur le bénéfice de cohérence attendu.
La limite n’est pas facile à trouver. Le code en anglais a parfois transpiré sur les commentaires de code, sur les discussions d’architecture et sur les propositions de changement (oui, j’ai traduit « pull request », que vas-tu faire ?), puis les commentaires de ces demandes dans GitHub, les documentations techniques, etc.
La limite est celle qui se trace entre la tech et le produit : le produit continue à travailler dans leur langue naturelle. L’idée d’ajouter une frontière supplémentaire entre tech et produit ne va malheureusement pas trop dans le sens que je souhaite pour mes équipes.
La seule équipe qui n’a pas eu ce problème c’était une équipe réellement internationale sur plusieurs pays, dans une boite US. Eux n’ont jamais eu à se poser la question.
Où que soit la limite, j’ai souvenir de difficultés pour passer d’une langue à l’autre, de la création de lexiques pour nos termes et concepts métiers dans les différentes langues, et de débats sur comment représenter tel ou tel concept juridique ou jargon spécifique qui n’a pas d’équivalent dans une autre langue.
C’est moins simple qu’il n’y parait. Je crois qu’à chaque fois l’équipe s’est fait prendre par des faux amis, des traductions malheureuses, et des termes imprécis ou qui se sont révélés trop génériques, au point de poser problème.
C’est même arrivé dans une équipe qui travaillait sur un produit pour le Royaume Uni. Changer un terme métier après coup parce qu’on a utilisé le mauvais dans tout l’environnement de développement, c’est très loin d’être une évidence. Je pense qu’ils vivent encore avec un terme qui représente des choses différentes suivant qu’il est utilisé dans le code ou dans le métier et par les utilisateurs. C’est généralement exactement la situation qu’on cherche à éviter.
Je crois que c’est mon préalable. La croyance que tout le monde parle anglais dans la tech est fausse. Presque tout le monde sait lire de l’anglais technique, avec un niveau de compréhension variable. La plupart savent écrire de l’anglais, mais souvent avec un niveau de vocabulaire plutôt basique.
L’anglais n’est pas maîtrisé, les nuances ne sont pas disponibles, le vocabulaire reste générique, les connotations ne sont pas comprises ou pas voulues. On est parfois sur le niveau de langue d’un enfant de maternelle, mêlé à d’autres personnes qui ont une maîtrise assez élevée.
L’effet majeur que j’ai vu, c’est toutefois le frein à la communication.
Le métier du développement informatique est majoritairement un métier social. L’enjeu n’est pas de taper des lignes mais de comprendre le métier, d’y trouver des solutions, et de faire avancer ensemble des projets. La communication est au cœur.
L’anglais qui transpire sur les commentaires du code, c’est déjà un peu de frein. On utilise du vocabulaire moins précis et quelques faux amis. Ce n’est pas dit que la compréhension y gagne alors que les commentaires sont déjà trop souvent sous-estimés.
Quand les échanges des propositions de modification et des discussions d’architecture étaient fait en anglais, on avait une vraie perte mesurable : Des échanges moins cordiaux et plus d’incompréhensions.
Personnellement je l’interprète parce qu’un langage mal maîtrisé, sans nuances, ça ne permet pas d’être efficace. On n’explique pas les concepts de la même façon à un enfant de maternelle, et pourtant on maîtrise souvent les langues étrangères moins bien qu’un enfant de maternelle.
S’il y a une limite que je fixerais si jamais je devais passer à l’anglais dans une équipe uniquement française, c’est de ne pas dépasser les fichiers de code. Les demandes de modification, les discussions d’architecture et tous les échanges ne doivent se faire que dans la langue la mieux maîtrisée par l’équipe.
Et les autres ? J’ai aussi eu des équipes qui ont choisi le français. Le code est alors mixte. Les fonctions purement techniques sont généralement en anglais. Les termes métiers sont par contre repris tels quels. Parfois ça donne même des noms de fonction à moitié en français et à moitié en anglais, et pas qu’à cause des préfixes comme get ou set.
C’est moche, peu convaincant, ça semble bancale. La question se repose de temps en temps et les partisans de l’anglais n’ont jamais semblé vraiment considérer qu’on avait pris la bonne décision (alors qu’en passant à l’anglais, les partisans du français considéraient la question tranchée définitivement et ne la relançaient pas). J’interprète ça comme une frustration latente sur les incohérences qu’on rencontre quotidiennement.
J’ajouterai que plus l’égo est grand, plus cette frustration est importante, surtout pour ceux qui sont en haut de la courbe de Dunning-Kruger avec l’impression du « on ne fait pas comme il faudrait pour que ce soit bien fait, moi je sais comment il faudrait faire mais ils ne sont pas au niveau ».
Pour autant, je n’ai jamais rien constaté comme problème si ce n’est cette frustration de ceux qui aimeraient passer à l’anglais.
Les termes métiers sont compris et partagés à l’identique dans toute l’entreprise. Les termes utilisés sont tous compris par tous. Les échanges sont fluides. Les personnes se comprennent (et quand ce n’est pas le cas, le vocabulaire n’en est pas la source). Le code n’est pas plus difficile à utiliser pour autant, quand bien même il y aurait ce mélange de langues.
Mon biais est probablement évident. La pureté théorique rencontre souvent la réalité pratique. Le sentiment de cohérence me semble bien bien moins important que les problèmes rencontrés en utilisant plusieurs langues dans l’entreprise.
Tant que je peux utiliser le français dans une entreprise française constituée à 90% de francophones, la question ne se pose quasiment plus pour moi.
Peut-être qu’un jour le personnel de l’entreprise devra s’internationaliser, soit avec des bureaux dans d’autre pays, soit par un rachat. On prévoit ça comme un avenir souhaitable pour la croissance mais est-ce que ça va vraiment arriver ? À quelle échéance ? Est-ce qu’handicaper l’entreprise en attendant est vraiment un bon investissement ?
On parle souvent de dette technique. Passer à l’anglais trop tôt, est pour moi une vrai dette, majeure. Il est possible que l’investissement soit pertinent. Dans les cas que j’ai rencontré, c’était surtout une erreur.
J’ajouterai : Attention aux décisions prises par l’égo et par l’aspiration à faire ce qu’on pense que les autres font ou devraient faire. C’est un vrai facteur de mauvaises pratiques.
Plutôt que sélectionner mes recrutement en fonction du niveau en anglais, je préfère filtrer pour éviter les personnes qui mettent trop d’égo dans leurs choix et interactions.
]]>Évidemment, l’investissement servira aussi pour le quotidien en ville et en balade le week-end mais les contraintes y sont plus faibles.
Sans avoir épluché toutes les marques, pour l’instant je trouve ce qui suit. Je mettrai à jour la liste au fur et à mesure.
Il y a des Lapierre et des Gazelle qui pourraient correspondre mais ils n’indiquent pas le poids total autorisé, ce qui ne m’incite pas à croire qu’il est au-dessus des 130 kg.
Un poids total autorisée d’au moins 145 kg (95 kg de cycliste + 20 à 25 kg de bagages et accessoires + 25 à 30 kg de vélo et batterie)
Une autonomie constructeur d’au moins 100 km. C’est calculé à plat sur bitume en mode éco avec une personne de 70 kg sans bagages, donc c’est ce que je prévois pour 50 km de mon cas réel.
Un moteur avec un couple de plus de 60 Nm, pour tenir des montées avec le poids anticipé et une bonne assistance.
Un développement minimum de moins de 2,2 mètres. Ça me parait déjà élevé mais je précise parce que je vois des VAE avec un développement minimum plus proche des 3 mètres.
Et le prix ? Pour l’instant je ne filtre pas, pour d’abord voir le nécessaire. J’ai en réalité peur que même le premier prix soit démesuré : On a de quoi se payer des vacances tout inclus plusieurs années pour ce prix.
]]>Acheter localement n’est pas forcément plus respectueux vis-a-vis des enjeux climatiques.
Je ne dis pas non, je dis « c’est plus compliqué que ça ».
Le transport maritime par conteneur est extrêmement optimisé. On parle de 3 grammes équivalent CO2 par kilomètre soit 60 kg équivalent CO2 la tonne à transporter sur un Shangaï – Rotterdam de 20 000 km par le canal de Suez. Votre paquet de 1 kg va consommer 60 grammes équivalent CO2 pour son trajet.
On peut aussi comparer au volume. Le transporteur nous dit qu’un TEU (conteneur de 20 pieds) de 38,5 m3 coûtera entre 0,8 et 0,9 tonne équivalent CO2 pour le trajet. Votre paquet de 30×20×15 cm va consommer 210 grammes équivalent CO2 pour son trajet.
Il n’y a pas de petit gain mais on parle là au mieux de l’équivalent de 1 km en voiture ou d’une bouteille d’eau en plastique. C’est probablement totalement insignifiant sur le coût équivalent CO2 de ce que vous achetez.
Si vous devez faire un trajet spécifique via les transports en commun (bus) pour favoriser le produit en Europe, vous êtes probablement déjà perdants.
Si votre producteur local fait des petits volumes, même géographiquement très proche de vous, il émettra peut-être même plus d’équivalent CO2 que celui qui fait venir de gros volumes par bateau depuis l’Asie du sud.
Pourquoi ai-je dit que c’était plus complexe ? Parce que les normes environnementales des différents pays ne sont pas forcément les mêmes, ni leur mix de production électrique, ni le moyen de transport de leurs employés, ni le besoin de chauffage de l’usine, ni la norme d’intensité d’éclairage, ni la productivité de l’usine, ni les volumes en jeu et leurs effets d’optimisation, ni… et considérant le faible coût CO2 dont on parle, n’importe quel critère annexe peut avoir 10 ou 100 fois plus d’impact d’un côté ou de l’autre.
]]>Cette fois ci c’est le monde qui a dépassé mes espoirs. Les députés ont rejeté l’immonde projet de loi immigration dans une motion de rejet préalable. J’ai pleinement conscience que les raisons de ce rejet par l’extrême droite ne sont pas les miennes, que c’est une manœuvre dans l’espoir que la prochaine fois le gouvernement tendra plus vers la droite pour éviter l’échec.
Chaque chose en son temps. Aujourd’hui c’est une réjouissance.
Parfois il faut croire en ses utopies.
]]>Reste à trouver où, et trouver le vélo à assistance électrique pour madame.
]]>Si j’exclus les vélos d’enfant, mon seul autre vélo a été un VTC BTwin moyen de gamme acheté il y a maintenant presque 20 ans. Achat utilitaire pour un voyage autour de la Loire, je n’ai jamais eu d’accroche avec, au contraire.
Là c’était mon premier vrai vélo plaisir. J’ai mis des mois ou plus à me décider, à trouver ce que je voulais, et à le trouver sur le marché en pleine crise covid.
Me payer un vélo à ce prix là n’allait pas de soi pour moi, mais le super haut de gamme était un peu la condition pour que je transforme mes trajets sans y aller en contrainte morale pénible. C’était aussi le retour à des trajets domicile-travail et je ne voulais pas qu’ils soient vécus négativement.
Le prix restait un peu un excès dont je n’étais pas si fier. Aujourd’hui j’ai un poids qui part : J’ai remboursé mon vélo en évitant 70 € de transport en commun chaque mois pendant 25 mois. Aujourd’hui je peux dire qu’au final il ne m’a rien coûté et que c’était raisonnable. Si vous me connaissez vous savez à quel point c’est un critère fort pour moi.
Peut-être que ça aurait aussi fonctionné avec un vélo deux fois moins cher. Peut-être aussi que je n’aurais pas eu la même affinité et que je ne l’aurais pas sorti aussi facilement.
Au-delà de la question financière c’est aussi ça le vrai retour : Je ne prends plus que le vélo. C’est un confort par rapport à la voiture mais aussi par rapport aux transports en commun, et ça qu’il pleuve ou qu’il vente. C’est au point où je me demande comment je faisais avant.
Ma seule complainte, j’en ai toujours, c’est mon manque d’autonomie pour son entretien. Ca viendra.
]]>On m’a prêté une ancienne Ortlieb back-roller plus CR, une ancienne Vaude aqua back. De mon côté j’avais des anciennes sacoches à rabat premier prix 2005 de Go Sport, plus petites que les sacoches Ortlieb ou Vaude mais rectangulaires plutôt qu’en cône, et avec une poche sacrément volumineuse sur le dessus.
Test absolument non scientifique et totalement subjectif, j’ai simplement bourré les sacoches à tour de rôle avec des serviettes éponge pour voir laquelle contenait plus.
Le résultat que j’avais lu et que je voulais vérifier : Les Ortlieb titrées à 20 litres et les Vaude titrées à 24 litres contiennent grosso modo la même chose en pratique. La Ortlieb semblait même avoir un peu de marge.
Les deux contenaient un peu moins que mes anciennes Go Sport si on compte la poche supérieure. Un peu décevant sachant que mes anciennes pèsent moins de 500 grammes l’une, à comparer aux 840 et 970 grammes des Ortlieb et Vaude. L’imperméabilité pèse sur la balance.
J’imagine que la poche des nouvelles Ortlieb back-roller plus (titrées 23 litres) ou des Vaude aqua back plus (titrées 26 litres) correspondent bien à ce que j’avais.
Petite attention : Sur Ortlieb le « plus » indique le tissu souple en cordura (par opposition au PVC luisant historique des « classic »). Les nouvelles « plus » ont aussi une poche (mais pas les « classic ») et les anciennes « plus » sans poche sont renommées « plus CR ». Sur Vaude le « plus » indique au contraire la présence d’une poche sur le devant.
J’ai testé les Vaude, j’ai vite compris à quel point ce serait le jour et la nuit par rapport à mes anciennes. C’est au point que j’imagine aussi renouveler ma paire de grosses sacoches Btwin de 2010 (à peu près le même volume de base mais deux grosses poches en plus).
Je mettais un petit tiers de plus dans mes Btwin que dans mes Go Sport. Si les Go Sport étaient dans les 23 litres, je peux imaginer que les Btwin étaient dans les 30 litres.
On m’a prêté des Ortlieb back-roller pro plus (le « pro » est pour le volume supplémentaire) et la capacité correspond bien à celle de mes anciennes, avec un filet sur le devant en plus. C’est cohérent vu qu’elles sont titrées à 35 litres dont 4 litres dans le filet.
Je suis convaincu que chaque marque a une méthode cohérente pour mesurer les capacités mais c’est sans valeur pour vous et moi :
Bref, si vous voulez comparer, il faut tester.
Ça c’est une ***** bonne question. Je n’ai pas beaucoup avancé depuis mes interrogations précédentes et je suis preneur d’aide si vous en avez.
Mon esprit raisonnable, encouragé par ceux qui me disent que plus les sacoches sont larges et plus on les charge, me dit de prendre les nouvelles Ortlieb back-roller plus. Ce sont celles avec la poche : j’aime bien l’idée d’avoir des poches en plus du compartiment principal. Je regrette juste que celles « haute visibilité » n’aient pas de poche pour l’instant, sinon j’aurais pris ça.
Mon esprit anxieux me dit que je partais avec les grandes quand j’avais mon fils, donc qu’il serait plus logique de prendre d’office les Ortlieb back-roller pro plus, d’autant que le surpoids est peu significatif et qu’il y a une sangle pour réduire l’épaisseur quand on n’en a pas besoin.
Si jamais je fais plus que remplacer la paire cassée et que je renouvelle aussi les anciennes, je prendrai une paire de chaque et j’éviterai d’avoir à choisir ;-)
J’ai exclu les Vaude, qui sont légèrement plus lourdes pour pas plus de volume, mais surtout parce que j’ai entendu parler de décollement et que je l’ai justement vécu avec la paire qu’on m’a prêté l’année dernière.
J’ai exclu les Décathlon malgré les 27 litres annoncés. Sans tester, elles semblent vraiment moins volumineuses. Si quelqu’un les a pour me permettre de tester, je comparerai avec plaisir.
J’ai retenu volontairement du haut de gamme parce que j’ai pu constater la différence mes anciennes (crochets + élastique pour l’une, scratchs pour l’autre) et les Vaude. C’est vraiment le jour et la nuit. Je ne m’imagine pas reprendre des galères volontairement. Je suis preneur d’autres recommandations, mais je ne veux pas de crochet à élastique, de scratch ou de système d’accroche artisanal.
Enfin, je tiens à l’étanchéité. Je sais que je ne vais pas souvent avoir de la pluie, qu’un sac poubelle à l’intérieur suffit et qu’au pire il y a des bâches anti-pluie qu’on peut mettre par dessus. Avoir de l’imperméabilité par défaut me donne quand même une tranquillité d’esprit que je ne renierai pas forcément. Je suis même prêt à prendre des sacoches à enroulement plutôt qu’à rabat alors que je n’aime pas du tout ça, juste parce que toutes les imperméables haut de gamme sont à enroulement.
Mon idéal, si vous le trouvez, ce sont des sacoches de 25 à 30 litres, imperméables, à rabat plutôt qu’à enroulement, avec des poches externes pour séparer les choses, et un système d’accroche similaire à ceux de Vaude ou Ortlieb, pour entre 600 et 900 grammes la sacoche.
]]>Le gouvernement réagit. Le ministre de l’intérieur a demandé aux préfets de recenser l’intégralité des logements vacants, incluant les bureaux qui pourraient servir de logement, et d’en opérer la réquisition dans la semaine pour une première période de 6 mois :
]]>« La situation ne peut plus durer. Nous avons d’un côté des espaces vacants et de l’autre des personnes qui risquent leur vie dehors, dont des milliers d’enfants.
Il y a une solution simple et immédiate à mettre en œuvre. Elle n’est pas sans défauts mais se bander les yeux ne servira à rien. Les préfets, sur mon instruction, agiront dès cette semaine.
Nous partons sur une période de 6 mois que nous renouvellerons probablement. Nous ne voulons pas juste remettre les personnes à la rue une fois l’hiver fini et recommencer en décembre prochain. Nous voulons permettre la réintégration dans la société et cela demande d’abriter ceux qui en ont besoin tout au long de l’année.
« Je ne pense qu’il soit acceptable d’avoir des augmentations de 8% » a déclaré le ministre de la santé :
]]>Nous avons fait une erreur et nous allons revenir en arrière. Les coûts de gestion de la sécurité sociale sont bien moindre et la couverture santé devrait profiter aux citoyens avant de profiter aux gestionnaires des mutuelles ou aux agences de publicité.
Nous allons donc reprendre petit à petit à la CPAM des charges aujourd’hui dévolues aux mutuelles. Nous espérons obtenir un équilibre pertinent avec les différentes société d’assurance. Si ce n’est pas le cas, nous prévoyons de reprendre l’essentiel des charges dans le régime public et de supprimer l’obligation de prise en charge des mutuelles par les employeurs une fois qu’elles ne géreront que les éléments de confort.
Je sais que ça peut sembler contradictoire d’augmenter les prélèvements publics au regard des objectifs de pouvoir d’achat que mène le gouvernement mais ne vous y trompez pas : Au final ce sera bien des économies pour le porte-monnaie des ménages.
Il ne faut pas qu’on se pose plus de questions pour allumer un éclairage à vélo qu’on ne le fait dans d’autres véhicules ou pour chez soi. Pour ça il faut que l’éclairage soit là à demeure et qu’il ait une alimentation permanente :
Rien ne vous empêche d’acheter un éclairage amovible rechargeable, à la place ou en parallèle de l’équipement d’origine, mais l’éclairage est là par défaut, disponible quand on en a besoin. La plupart l’utiliseront au lieu de laisser la lampe d’origine au placard (en tout cas c’est le but).
Ça ne suffit évidemment pas, parce qu’aujourd’hui on nous vend des LED faiblardes et inutiles ou des torches surpuissantes qui vont éblouir tout le monde. Les allemands font beaucoup mieux que nous et il y a des idées à reprendre.
Il faut réglementer plus fortement tous les éclairages en vente dès lors qu’ils sont destinés à des vélos et qu’on n’exclut pas leur usage sur la chaussée publique :
Enfin, parce que tout ça ne fonctionne que si c’est bien utilisé :
1: Oui les vélotaffeurs, pas besoin de me dire que vous vous rechargez systématiquement vos lumières et qu’elles sont systématiquement dans votre sac. Si vous étiez représentatifs, on ne parlerait même pas du sujet et la FUB n’aurait pas besoin de lancer une grande campagne « cyclistes, brillez ! » chaque année.
2: Je sais ce que vous vous dites mais il faut oublier l’image des lampes et les dynamo d’il y a 50 ans.
Avec les LED, une dynamo est capable d’alimenter correctement votre éclairage même à faible vitesse. On trouve des phares à dynamo qui monte à 70 et 100 lux, c’est à dire plus que ce que vous trouvez sur 90% des vélos la nuit.
Pour ceux qui n’aiment pas les dynamo sur jante dites « dynamo bouteille », on fait maintenant des dynamo zéro maintenance directement embarquées dans le moyeu de la roue avant.
Ne dédaignez quand même pas les formats bouteille qui ne coûtent pas grand chose et qui auront au final une fiabilité plus grande que votre capacité à toujours penser à charger vos batteries. Le très haut de gamme en termes de puissance et d’efficacité énergétique (Pedacell, Velogical) est même au format bouteille.
3 : Je parle de lumens et de lux et ce n’est pas interchangeable. Les lumens c’est l’intensité émise par la lampe. Les lux c’est l’intensité reçue sur une surface (qu’on mesure donc à une distance déterminée s’il s’agit de déterminer l’efficacité d’une lampe). Il n’y a pas de formule pour passer de l’un à l’autre, puisque ça dépend de la focalisation de la lumière émise.
4 : Chiffres assez arbitraires pour l’illustration, on peut en trouver d’autres.
5 : Oui, vraiment. D’une part c’est interdit à l’avant, d’autre part c’est dangereux pour vous comme pour les autres. Pour vous, le clignotant ne laisse pas la possibilité aux yeux de faire le focus et donc empêche l’appréciation des vitesses et des distances (on sait qu’il y a quelque chose, mais pas où ni si c’est proche).
Pour les autres, le clignotant attire l’attention, ce qui empêche de l’avoir sur le reste de la situation (que les motorisés voient les autres cyclistes ou piétons, que les autres cyclistes ou piétons voient les dangers autour).
En règle générale les lumières clignotantes qui n’ont pas ce dernier problème sont aussi celles qui sont trop faiblardes.
Un média étranger rapporte que les services du ministère de l’intérieur ont éclaté de rire au téléphone quand il a tenté d’obtenir leur réaction officielle. Il cite :
]]>« Mais monsieur, les droits de l’homme c’est ancré dans notre histoire et dans notre constitution. Jamais nous n’expulserions une personne qui risquerait des traitements inhumains ou illégitimes, encore moins pour de simples soupçons.
Nous allons juste le garder à l’œil, et nous assurer que les services sociaux fassent ce qu’il faut pour lui assurer des conditions dignes en France. C’est ainsi que nous espérons qu’il s’intégrera, que nous éliminerons le risque qu’il commette l’irréparable sur notre territoire.
Ça ne fonctionnera peut-être pas, mais nous essaierons, comme à chaque fois.
« On n’avancera pas à base de promesses floues et non contraignantes
On ne sait pas officiellement qui a lancé cette phrase dans les concertations en amont de la COP28 mais elle a tout changé.
Une coalition de pays, donc la communauté européenne, a accepté le principe d’un pacte majeur qui va changer le paysage économique.
Pour faire partie de la coalition, chaque pays doit consacrer au minimum 2 points de son PIB aux investissements pour réduire son empreinte climatique et avoir une feuille de route qui mène à des émissions nettes à zéro.
Ces engagements sont contraignants. Chaque année les engagements et les résultats des différents pays seront étudiés par la coalition avec un vote à la majorité. Si les résultats ou engagements ne sont pas à la hauteur, le pays devra mettre en œuvre des actions correctrices sous 12 mois et sera exclu de la coalition si le prochain vote est négatif.
Les pays de la coalition s’engagent à mettre en place une taxe climatique de 0.5% sur tous les biens et services qui viendraient de l’extérieur de la coalition. Cette taxe viendra abonder un fond dédié aux investissements climatique.
]]>De temps en temps, voire une aquarelle qui permet de se dire que le monde est beau. C’est à la fois rien et à la fois beaucoup.
Merci Delphine
]]>Ses collègues prennent peu à peu conscience du système parasite et hors de contrôle mis en place. Tout passant en ligne et en numérique, une petite industrie s’arroge peu à peu une marge sans effort sur tous les échanges commerciaux de la société moderne.
C’est une proposition radicale qui sort finalement du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale. Elle ne remet en cause ni l’exception de copie privée ni le droit à rémunération des auteurs. Il s’agit uniquement d’arrêter de taxer toutes l’industrie numérique.
Désormais l’exception de copie privée sera rémunérée par une redevance prélevée au même moment que l’achat de l’œuvre ou de ses droits de diffusion, et uniquement à ce moment là.
Gain additionnel, les ayants droits reprendront le contrôle individuellement sur leur politique de rémunération. Libre à chacun de fixer le montant qu’il souhaite pour ses œuvres. La seule contrainte est d’avoir un montant fixe par œuvre, sur le même principe que le prix unique du livre.
]]>J’apprends de ce fait que c’est un roman bien connu, vainqueur du Pulitzer. Vous pouvez probablement le découvrir aussi par ce biais.
]]>Consommer du citron congelé permet de combattre le diabète et certaines tumeurs. Confrontés à cette affirmation, plus de la moitié des 4 000 participants à une vaste étude menée par la Fondation Descartes, ont répondu… qu’ils ne savaient pas si elle était vraie ou fausse. […] Un résultat qui souligne le manque de recul d’une partie de la population face aux informations erronées en matière de santé. « Le jour où elles tomberont malades, ces personnes risqueront d’être happées par ce genre de croyances », avertit Laurent Cordonier, sociologue et directeur de la recherche de la Fondation Descartes.
La santé particulièrement touchée par la désinformation : l’alerte de la Fondation DescartesJ’ai un vrai problème avec cette vision de la science et de la recherche.
Probablement que j’aurais raisonné par intuition et vraisemblance, que j’aurais répondu que l’information était fausse. Avec le recul, je me dis que c’est plutôt moi qui aurait été dans l’erreur et plutôt ceux qui ont avoué ne pas savoir qui ont eu la bonne attitude.
Je ne connais pas grand chose au citron et à l’effet de la congélation. Je ne connais quasiment rien au cancer et je ne sais rien du tout des moyens de le combattre. Je n’ai lu pour m’orienter aucune information scientifique ni aucune communication d’une autorité sérieuse à propos des interactions entre le cancer et le citron, qu’il soit congelé ou pas. Bref, je ne sais pas.
Ceux qui risquent d’être happés par les mauvaises croyances sont ceux qui pensent savoir et affirment savoir alors que ce n’est pas le cas. Ils ont peut-être raison cette fois, et auront peut-être tort la prochaine fois. Parfois l’intuition ou la vraisemblance de celui qui n’y connaît rien n’est pas la meilleure base pour assurer une croyance.
Blâmer ceux qui avouent ne pas savoir, les considérer comme perméables à la désinformation, c’est encourager la croyance à la place du savoir. J’ai l’impression que c’est la mauvaise voie.
Mais bon, je ne sais pas 🤷
]]>L’Alliance du commerce, organisation professionnelle qui regroupe les grands magasins, quelques enseignes très connues et d’autres dans le domaine de l’habillement ou de la chaussure a réagit très défensivement en mettant en demeure l’ADEME :
[…] Il incite à ne rien acheter. Ne rien acheter, c’est tuer l’emploi, tuer le commerce physique, tuer la mode ! […]
Les acteurs du commerce et de la mode mettent en demeure l’Ademe de retirer son spot
Loin de rentrer dans cette logique du chantage à l’emploi, le gouvernement a déclaré, dans un discours plein de cohérence, qu’ils « visaient un système économique durable et que ça ne passait pas par faire la promotion d’une consommation de l’inutile », et que « sur le long terme nous avons tout intérêt au contraire à faire une force d’avoir des emplois centrés sur des besoins réels et un apport de valeur qui ne se voit pas que sur le chiffre d’affaire ».
Le ministre de l’économie, dans un second temps, a ajouté qu’ils étaient prêts à accompagner les transitions vers des activités pérennes qui ont une réelle valeur ajoutée pour le pays et ses habitants.
]]>Le président a insisté sur le terme inconditionnel et a tenu à préciser que ce revenu — à hauteur du RSA socle actuel — n’était pas de l’assistanat mais une mesure d’efficacité publique, à la fois pour libérer les ressources de l’État et pour permettre à chacun de prendre son destin en main.
Les détails ne sont pas encore connus, si ce n’est que cette mesure se fera à coût zéro pour l’État, donc probablement accompagnée d’une refonte profonde des aides et des impôts des particuliers.
]]>La plus haute juridiction a constaté que l’inflation des mesures et des moyens permettant l’accès aux données privées avait changé le contexte dans lequel nous vivons. Dans ce nouveau contexte, le droit à la vie privée ne saurait être effectif sans garantir le droit au chiffrement des échanges et des données.
Avec cette déclaration, le conseil constitutionnel met fin à toute velléité du gouvernement à intercepter ou faire analyser les messageries chiffrées comme Whatsapp directement au niveau des serveurs de l’éditeur. Il est probable que cela mette fin aussi à l’obligation de communiquer la clef de déchiffrement d’un téléphone portable sur requête des forces de l’ordre lors des gardes à vue.
]]>Sur l’espace public, les publicités lumineuses ainsi que les publicités de plus de deux mètres sont désormais soumises à un régime d’autorisation préalable de la part de la collectivité.
Sur l’espace privé, la mise en place de publicité lumineuse de plus de quatre mètres carrés devra être elle aussi autorisée par la collectivité.
De leur côté, les collectivités qui autorises de telles publicités devront produire un rapport annuel sur l’impact humain et énergétique de ces publicités.
Ce n’est pas la révolution anti-publicité tant attendue par de nombreuses associations, et ça légitimise de fait les écrans publicitaires existants, mais ça marque déjà la fin du toujours plus.
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